C’est grâce à l’influence de son père musicien et chanteur qu’hervé pouliquen se passionne dès son plus jeune age pour la musique.
A six ans, il apprend le piano classique avec Marc Vella (pianiste-compositeur-nomade) mais déjà trop influencé par le jazz, il ne sera pas un élève très assidu pour la Grande Musique. Par contre, il apprendra beaucoup de sa rencontre avec un artiste comme celui-ci.   
Initié à la guitare à douze ans par Jean-Yves Dubanton (accompagnateur de Bireli Lagrene), dès l’adolescence, il monte ses premières formations et commence les concerts.
C’est à l’age de quinze ans qu’il se lance dans l’étude de Django aidé par son ami Marc Rousseaux qui lui apprend l’accompagnement manouche et l’intègre dans le Sénator swing quintet.
A dix-huit ans, il s’installe à Paris et découvre la musique tsigane de l’est. Il devient alors musicien de cabarets russes et tsiganes et cumule les représentations en tous genres tout en continuant le jazz et d’autres genres de musique (rock, funk, soul, world, blues…). Il pratique maintenant plusieurs autres instruments tels que la contrebasse, la balalaïka, la basse, la batterie et l’harmonica.
C’est lors de cette période qu’il rencontre et côtoie les plus petits comme les plus grands. Il joue avec Loulou Djine, Iagori, Rodolphe Raffalli, O’djila, Angelo Debarre, Serge Camps, Petro Ivanovitch, Florin Nicolescu, Thomas Dutronc, Dallax, Pierre Barouh et beaucoup d’autres…
A vingt-trois ans il part un an en tournée avec Darko Rundek en ex-Yougoslavie  (Croatie, Bosnie, Serbie…) puis est remarqué par Sanseverino qui lui demande de rejoindre son groupe avec lequel il enregistre un album (les sénégalaises), un DVD live et commence une tournée de deux ans aux quatre coins de France. Il se produit dans des endroits prestigieux tels que L’Olympia, les francofolies de la rochelle, les arènes de Vienne, L’Elysée Montmartre, le Bataclan, le Grand Rex, la grande scène de la fête de l’humanité et bien d’autres. Mais également à l’étranger puisqu’il sillonne la Suisse, la Belgique et le Japon.
A vingt-cinq ans, il décide de se lancer en tant que soliste et de mener à bien ses projets personnels en tant que compositeur, auteur, interprète.
Entre deux tournées avec Sanseverino, il monte son quartet dans lequel il joue de la guitare. Il crée une formation originale mêlant swing manouche et jazz afro-américain grâce à la complicité des musiciens, Cédric Ricard (sax), Mathieu Châtelain (guitare rythmique) et Matthieu Bloch (contrebasse), avec lesquels il travaille.
Au programme, des compositions et des standards revisités.